Ploc Ploc Ploc
Les gouttelettes dégoulinent et dégringolent le long de la feuille, comme sur un toboggan géant. Puis elles s’écrasent à ses pieds, l’éclaboussant légèrement.
Ploc Ploc Ploc
Bien à l’abri, blottie sous le feuillage, la fourmi observe : Ses camarades bravent la pluie, allant et venant vaillamment. Elle pourrait rejoindre leurs rangs, car elle est costaud et solide avec sa carapace. Mais elle n’en a pas envie.
Ploc Ploc Ploc
C’est bien plus amusant de simplement regarder leurs efforts de loin, sans se mouiller.
Ploc Ploc Ploc
Les autres fourmis courent en tous sens pour protéger la fourmilière face à l’averse. Certaines glissent dans la gadoue et shplouf ! sont recouvertes de boue. Et elle, que fait-elle ? Elle rit, elle rit ! Hihihi hihihi !
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Le temps passe, mais pas la pluie, qui continue de se déverser à grands seaux. Après avoir bien trimé, une par une, ses amies sont finalement toutes rentrées. La fourmi sous sa feuille s’ennuie, commence à être fatiguée et à avoir froid. Il est temps d’aller au lit.
Ploc Ploc Ploc
Sortant de son abri, elle se met alors à courir sous la pluie. Elle se fait éclabousser, mouiller, et une grosse goutte vient s’écraser sur son dos, la trempant bien comme il faut.
Mais une fois arrivée devant la fourmilière, seule et ruisselante, la fourmi est anéantie et regrette d’avoir tant ri cet après-midi : Le nid est fermé pour la nuit.

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