Il était une fois un petit loup qui s’appelait Turlupin. Et Turlupin, c’était un malin mine de rien.
Il n’était pas difficile, il aimait tout… sauf les bonbons, et tout le monde… sauf les autres petits loups. Enfin, j’exagère un peu, mais pas beaucoup. Disons plus simplement qu’il préférait lire des livres. Le genre de vieux livres avec des histoires d’humains guerriers comme les chevaliers ou les samouraïs.
Du coup, il s’était mis dans la tête qu’il voulait en devenir un, de chevalier. Ce n’était pas une très bonne idée pour un loup, mais il ne voulait pas en démordre.
Et comme son camarade Pipoli lui avait dit que sa grand-mère était une sorcière, il décida de lui demander de le transformer en chevalier.
Il se rendit donc dans la forêt, et se fit crier dessus par Grand-Mère Louvoyante, qui en avait un peu marre que tous les petits loups du coin viennent lui demander des trucs et des machins.
Mais n’empêche qu’elle n’était pas si méchante. Et puis elle ne voulait pas qu’il aille dire partout qu’elle n’avait pas de pouvoirs. Alors, au lieu de l’envoyer paître dans le champ voisin, elle lui dit que s’il voulait devenir chevalier, il fallait déjà qu’il accomplisse 5 tâches de chevalier :
Sauter par-dessus la lune
Soulever un cheval
Sauver une princesse
Rapporter un dragon
Protéger un roi
Et maintenant, STOP.
Avant de lire la suite, tu dois trouver comment réussir au moins trois de ses épreuves !
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Ça y est, tu as trouvé ? OK. Alors tu peux lire la suite !
Turlupin, au début, ouvrit de gros yeux devant ces épreuves qui lui paraissaient impossibles !
Et puis il alla se coucher et laissa son esprit travailler pendant qu’il dormait.
Il se releva au milieu de la nuit, plein d’énergie, courut jusqu’au bord du ruisseau qui longeait son jardin, regarda la lune qui s’y reflétait, et sauta par-dessus !
Le lendemain, il alla discuter avec Popotin, un bourrin de sa connaissance, et lui demanda d’aller nager avec lui au milieu du lac. Dans le lac, l’eau portait sans soucis tout le poids du gros cheval. Il suffit à Turlupin de mettre sa patte sous son ventre pour réussir la seconde épreuve.
Pour sauver la princesse, ce fut plus dur, il passa des heures et des heures à travailler sur cette épreuve. C’est qu’il était dur son jeu vidéo préféré ! Bien sûr, à force de persévérance, il réussit à le terminer, et à sauver la princesse.
Pour le dragon, ce fut encore un peu plus dur, il lui fallut aller de l’autre côté du monde. Cela lui prit plusieurs mois, mais il finit par dénicher un dragon de Komodo et le rapporta au bout d’une laisse.
Quant à la dernière épreuve, il retourna dans la forêt auprès de Grand-Mère Louvoyante avec un jeu d’échecs sous le bras… et gagna ! Il avait réussi à protéger son roi !
Grand-Mère Louvoyante n’était pas mauvaise perdante :
Alors si un jour vous croisez un chevalier en armure avec une superbe queue de loup sur son heaume, vous saurez de qui il s’agit !
